Bonjour et bienvenue. Je m'appelle Aurélia Ryckebusch et je suis thérapeute spirituelle. Ma mission est de vous aider à éclairer vos ombres, à les traverser pour atteindre votre propre lumière.

Aujourd'hui, je souhaite vous guier pour interpréter eu mieux les signes que l'Univers vous envoit. Et surtout différencier ceux que votre Égo créé...

Récemment, une cliente m'a posée une question très intéressante : elle se demandait si ce qu'elle vivait était un véritable signe ou si son mental lui jouait des tours.

Cette interrogation m'a rappelée mes propres questionnements passés sur la nature des signes. Est-ce que ce que nous voyons est vraiment un signe ?

Nous aimons souvent penser qu'un signe doit être quelque chose de particulier, comme une plume blanche ou une heure miroir. Mais est-ce vraiment le cas ?

Ce que j'ai répondu à cette cliente, c'est que la vie elle-même est un signe. Pour moi, ce qui fait un signe, c'est la symbolique que nous y associons.

Notre inconscient rattache ces signes à des éléments de notre propre histoire, leur donnant ainsi un sens particulier. J'aime beaucoup travailler avec le langage symbolique du subconscient. Lors de mes séances de libération alchimique, nous explorons ces symboles, car ils parlent de notre histoire personnelle.

Il est vrai qu'il existe des symboles universels, appelés archétypes.

Cependant, chacun de nous a des symboles uniques, tout comme la madeleine de Proust évoque des souvenirs spécifiques pour certains.

Un symbole est avant tout une perception personnelle. Il y a des perceptions accessibles facilement et d'autres plus profondes, que l'on peut explorer en état de conscience modifié.

Tout dans notre vie peut donc être un signe, à partir du moment où nous nous posons la question.

Lorsque nous nous demandons si c'est un signe, c'est souvent notre mental qui entre en jeu. Le mental aime rationaliser, analyser, et il peut facilement nous faire douter.

Mais parfois, le fait de chercher un signe peut être une manière de se motiver à réaliser quelque chose.

Un signe doit avant tout se ressentir dans le corps.

Si notre mental interprète quelque chose comme un signe, c'est souvent parce que nous avons ressenti quelque chose de fort à ce moment-là.

Par exemple, lors de ma deuxième grossesse, j'ai demandé un signe pour savoir si tout allait bien se passer après avoir eu des complications. Moins de cinq minutes après, en parcourant Instagram, j'ai vu une image rassurante qui m'a apporté une vague de sérénité intérieure. Ce n'était pas mon mental qui interprétait, mais mon corps qui ressentait.

J'ai alors su que tout allait bien se passer, j'avais foi en cela et je ne pouvais pas l'expliquer rationnellement.

Le corps a toujours le dernier mot sur le mental. Lorsque nous ressentons quelque chose profondément, c'est souvent plus fort que toutes les peurs et les doutes de notre ego.

C'est ce ressenti corporel qui nous guide et nous donne la foi nécessaire pour avancer, même dans les moments difficiles.

Ce qui est intéressant, c'est de se demander pourquoi nous cherchons un signe.

Par exemple, pour ma cliente, le signe était de contacter une personne qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps. Signe ou pas, pourquoi attendre un signe extérieur pour faire ce qu'elle ressentait intérieurement ?

Il est essentiel de comprendre les peurs sous-jacentes qui nous empêchent de passer à l'action, sans attendre un signe.

Lorsque nous nous ouvrons à la possibilité que des choses nous dépassent, nous commençons à voir des signes partout.

Mais en réalité, ces signes extérieurs reflètent quelque chose qui se passe à l'intérieur de nous.

C'est comme le symbole du labyrinthe : nous revenons toujours au centre, à nous-mêmes.

Lorsque vous vous demandez si quelque chose est un signe, posez-vous la question de la peur sous-jacente qui vous empêche d'agir.

Explorez ces peurs et reconnectez-vous à votre corps. Les signes sont des manifestations extérieures de ce qui se passe en vous. Écoutez votre corps et laissez-le vous guider.